Via Francigena

à pied vélo cheval

Dès l'antiquité, la Valle di Susa a été une des zones privilégiées pour la liaison entre l'Italie et l'autre côté des Alpes, grâce aux cols du Montgenèvre et du Mont-Cenis.
Le Moyen Age en a sanctionné le rôle de premier plan même au niveau européen, en tant que voie de transit qu'empruntaient les marchands, les armées, les nobles, les hommes d'Eglise et les pèlerins pour rejoindre Rome, le coeur de la chrétienté, ou Saint-Jacques-de-Compostelle, destination religieuse depuis des siècles.
Déjà en 333 ap. J.-C. le Col du Montgenèvre est traversé par l'auteur anonyme de l'Itinerarium burdigalense (la plus ancienne description d'un itinéraire de pèlerinage chrétien) pour aller en Terre Sainte : les mansiones ou stationes (relais d'étape) du Valle di Susa, dont quelques-unes aujourd'hui sont d'importants sites archéologiques, y sont indiquées avec précision.


A partir du Haut Moyen Age, c'est le Col du Mont-Cenis qui deviendra un des points névralgiques de la scène politique européenne, avec la première descente en Italie de Charlemagne en 773, pour livrer la Bataille des Cluses contre les Lombards, et le mariage de la Comitissa Adelaïde Manfredi avec Odon de Maurienne- Savoie en 1046, grâce auquel la dynastie des Savoie entra au Piemonte, et ainsi en Italie.


Tous les peuples qui affluaient sur la Via Francigena donnèrent lieu à une circulation d'idées et un échange constant de savoirs, langues et pratiques religieuses qui contribuèrent à développer dans la vallée une grande vivacité culturelle d'influence européenne : des monastères de notoriété internationale virent le jour, comme l'Abbaye de Novalesa et la Sacra di San Michele, des lieux de culte de dimensions plus locales comme la Crypte de Celle, des chapelles et des bourgs, sièges de marchés ou lieux de transit avec obligation de l'octroi comme Susa, Bussoleno, Avigliana et Oulx.


Le long du parcours naquirent des hospitali, xenodochia, auberges et hôtels comme l'Hospice du Col du Mont- Cenis (fondé entre 814 et 825 ap.J.-C.), les auberges de Novalesa et Bussoleno ou des lieux d'assistance comme la Precettoria (commanderie) de Sant'Antonio di Ranverso et la maison dieu de Salbertrand, où l'on soignait l'ergotisme. Les châteaux forts, maisons fortes et palais qui caractérisent beaucoup de bourgs du Valle di Susa comme Oulx, Chiomonte, Susa, San Giorio, Chianocco, Bruzolo, sont le témoignage aujourd'hui du contrôle exercé par les seigneurs féodaux sur tout le territoire de la vallée, du fait de l'importance économique et commerciale que prit cet itinéraire avec le temps.


Parcourir aujourd'hui la Via Francigena dans la Valle di Susa équivaut à entreprendre un voyage à la découverte de l'art, de la nature et de la culture. Mais aussi la cuisine, les produits typiques de saison, les fêtes de village et les foires traditionnelles sont encore maintenant l'expression vivante de l'identité de ce territoire.


C'est dans ce panorama varié et authentique que l'itinéraire se déroule sur plus de 170 km avec deux variantes historiques, à partir du Mont-Cenis et du Montgenèvre, vers le fond de la vallée jusqu'aux portes de Torino. Aux nombreux pèlerins et randonneurs qui traversent la Via Francigena dans la Valle di Susa est offerte la possibilité de savourer de nouveau l'âme de ce territoire, et de reconstruire, grâce à un « tourisme doux » qui revigore l'esprit et le corps, une mosaïque culturelle unique.

Pour plus de détails, voir:

http://www.turismotorino.org/viafrancigena/IT/home

http://youtu.be/w6pLyQ7zTPM

http://youtu.be/9K-cyzldhCY

  • développement: 28,5 km
  • temps du parcours: 11 ore 30 minuti
  • dénivelé en montée: 1245 metri
  • dénivelé en descente: 1821 metri
  • difficulté: Escursionistico
  • départ: Oulx 1082 m slm
  • arrivée: Susa 500 m slm

Oulx - Salbertrand (7,2 km)

L’itinéraire continue sur la route goudronnée et dépasse le hameau Gad, puis on suit les indications pour le Sentier des Francs (itinéraire de randonnée de montagne qui mène à la Sacra di San Michele) jusqu’à l’embranchement pour Salbertrand : ce village est le siège du Parc Naturel Gran Bosco, un des plus vastes bois de sapins blancs d’Europe, et de l’Ecomusée Colombano Romean, qui prévoit dans ses parcours la visite des splendides fresques du XVIe de l’Eglise San Giovanni Battista et de la Chapelle San Cristoforo dans le hameau Oulme.

Salbertrand - Exilles (6,2 km)

En continuant sur le Sentier des Francs, on arrive au hameau Sapè, d’où l’on dévie pour descendre à Exilles, un bourg caractérisé par son architecture en pierre et en bois parfaitement préservée, sous l’imposant Fort (XIIe). Sur la place centrale se dressent le beffroi roman et l’Eglise San Pietro Apostolo, avec un riche maître-autel de 1681 ; il faut mentionner également l’intéressante petite Chapelle San Rocco à la sortie du bourg, peut-être le fruit du remaniement d’un édifice préexistant.

Exilles - Chiomonte (7,5 km)

L’itinéraire continue le long du Fort, en descendant une partie de la rampe orientale d’accès, puis il gagne l’ancien tracé qui mène à la traversée de la Dora Riparia. Au loin, sur la gauche, on aperçoit le vieux pont et le nouveau, très haut, qui franchissent les Gorges de la Dora : peu après, en retournant un peu en arrière, on touche la rive gauche de la rivière. Suivent une partie plate et une belle descente à travers les vignobles en terrasses d’Avanà, zone de production d’un vin issu d’un cépage autochtone récemment redécouvert et valorisé : aujourd’hui cette section se caractérise par la coexistence hardie entre une civilisation quasiment disparue et les viaducs aériens de l’autoroute moderne du Frejus.
On arrive ainsi à Chiomonte, anciennement résidence d’été de l’Evêque de Pinerolo : la vieille ville est extraordinaire, un petit joyau de cours intérieures, arcades, venelles et anciennes demeures patriciennes comme la Maison Ronsil et le Palais Levis, qui abrite la pinacothèque municipale ; la Chapelle Sainte - Catherine, autrefois dédiée à saint Jean-Baptiste, est ce qui reste de l’hôpital de l’ordre des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem : la décoration intérieure est d’époque baroque, mais elle contient des fresques fragmentaires du XIVe siècle, tandis que l’extérieur présente des ornements en arcatures et un portail polylobé (XIIIe siècle). L’Eglise paroissiale Notre-Dame de l’Assomption, flanquée d’un majestueux campanile dans le style roman dauphinois, présente un élégant mobilier en bois typique du baroque alpin, comme le choeur et le siège pastoral, des oeuvres de Jacques Jesse d’Embrun, la porte principale d’Eymon Lord, le retable avec des colonnes torses de l’autel du Rosaire (1682) de Cheffrey Faure. Dans la rue centrale les randonneurs trouvent une splendide fontaine en pierre de 1544, où ils pourront reconstituer à ses quatre jets leurs provisions en eau, très fraîche, pour le reste de la marche, car jusqu’à Susa ils ne rencontreront plus d’autres possibilités de se désaltérer.

Chiomonte - Susa (7,2 km)

Sortis de Chiomonte, on côtoie sur environ 800 m la route nationale sur parcours protégé, que l’on quittera à la pancarte « Strada del Plans ». On prend à gauche en progressant sur des chemins en terre et des sentiers, des prés et des bois, vers les Gorges de la Dora que l’on aperçoit dans l’épaisse végétation. Le tracé profondes continue de descendre en pente constante, interrompue par quelques courtes remontées, et s’approche des parois rocheuses des Gorges, au-dessus desquelles, sur le versant opposé, on distingue les bourgades de Giaglione qui se profilent contre le ciel et le mont Rocciamelone.
Maintenant, après avoir traversé le territoire de Gravere, le sentier descend doucement dans le bois, dévoilant ici et là le pavage de la probable Route des Gaules qui conduit à l’inégalable entrée dans Susa par l’élégant Arc d’Auguste (an 8 avant J.-C.), à côté des vestiges de l’aqueduc romain (IIIe siècle après J.-C.) réalisé sur les pierres d’un autel celtique. Dans cette section une fontaine à l’eau très fraîche même l’été, constitue un important point d’approvisionnement pour les randonneurs qui vont en direction de la France. Un peu plus bas se dresse la majestueuse Porte de Savoie, sur les murs médiévaux à l’ouest de la ville, d’où partait la route qui allait vers « les Gaules ».

  • développement: 20,9 km
  • temps du parcours: 7 ore
  • dénivelé en montée: 328 m
  • dénivelé en descente: 384 m
  • difficulté: Escursionistico
  • départ: Condove 380 m slm
  • arrivée: Alpignano 322 m slm

Da Condove la carrozzabile arriva all’abitato di Caprie, il cui nome trae origine dal sovrastante monte Caprasio, raggiungibile con percorso escursionistico dalla frazione Celle e la grotta eremitica di San Giovanni Vincenzo, fondatore della Sacra di San Michele, e della Chiesa di Santa Maria Assunta, che presenta una cripta con affreschi del X sec. Il cammino principale prosegue sulla pista ciclabile affiancata al lungo rettilineo stradale che conduce alla frazione Novaretto: l’ottocentesca Parrocchiale dei SS. Rocco e Sebastiano offre un’interessante bicromia data dall’alternanza di bande nere e bianche, mentre internamente spicca la ricca struttura a cassettoni della navata centrale. Superate le ultime abitazioni di Novaretto, la strada diventa sterrata e costeggia la Collina della Seja. Per evitare la trafficata SS24, un facile sentiero sale alla frazione Torre del Colle di Villar Dora, costruita nel 1289 per iniziativa di Amedeo V di Savoia allo scopo di difendere l’attraversamento della Dora Riparia: su questa dorsale, in una zona boscosa sorge la Cappella di San Pancrazio, affrescata con un ciclo pittorico di fine XV sec. Quindi il percorso scende e incrocia una via secondaria che conduce al centro storico del paese, dominato dal maestoso Castello Provana: frutto dell’unione di tre caseforti più antiche, a partire dal XIII sec. fu interessato da ampliamenti e rivisitazioni in chiave neogotica; poco distante sorge anche la Parrocchiale dei SS. Vincenzo e Anastasio, parzialmente ricostruita nel Seicento, con alcuni importanti arredi e tele da ricondurre alla committenza della famiglia Provana. Proseguendo lungo la strada principale si entra in Almese: l’insediamento di epoca romana è testimoniato dal ritrovamento in località Grange Rivera di una Villa, tra le più importanti residenze romane in Piemonte. Di grande interesse storico lungo il cammino è il Ricetto di San Mauro, risalente al XIV sec. sorto per difendere il preesistente edificio monastico, successivamente il campanile fu trasformato in torre, mentre il corpo principale divenne il mastio del nuovo castello, circondato da due cinte murarie e sfruttato come ricetto. Seguendo la pista ciclabile che attraversa la frazione Milanere si prosegue su una carrozzabile poco trafficata, costeggiando le pendici del monte Musinè sino all’ingresso di Caselette: a destra, su uno sperone roccioso, svetta il complesso del Castello di Camerletto, dipendente dall’Abbazia di Novalesa e costruito tra l’XI e il XII sec. con la funzione di grangia fortificata. Sulle pendici del Musinè, invece, il Santuario di Sant’Abaco testimonia un culto locale dalle radici antiche, riferibile al martirio e sviluppatosi intorno al V o VI sec. in seguito all’opera di evangelizzazione delle popolazioni della Valle di Susa, sino ad allora legate a riti pagani. La presenza di un asse viario di epoca romana è testimoniata, come ad Almese, da una villa rustica di età imperiale (I-IV sec.), situata in località Pian tra le cascine Malpensata e Forchetto; sul promontorio su cui si è sviluppato Caselette spicca inoltre il Castello Cays, forse trecentesco, più volte interessato da ampliamenti tra il XVII e XIX sec.

Il cammino francigeno prosegue verso Torino. A valle del Castello di Camerletto, presso la SS24, una strada sterrata si inoltra nei pianeggianti campi e coltivi dell’area che fiancheggia la Dora Riparia: segnalata anche come ciclostrada, conduce con piacevole passeggiata al Ponte Vecchio di Alpignano, unendosi al percorso proveniente da Sant’Antonio di Ranverso, in direzione Collegno (tappa 4).

  • développement: 2,5 km
  • temps du parcours: 40 minuti
  • dénivelé en montée: 0
  • dénivelé en descente: 20 m
  • difficulté: Turistica
  • départ: Chiusa San Michele 380 m slm
  • arrivée: Sant'Ambrogio 360 m slm

Da Chiusa San Michele si può raggiungere Avigliana senza salire alla Sacra di S.M, seguendo l’Antica Via di Francia, che costeggia la base del monte Pirchiriano, attraversa il borgo medioevale di Sant’Ambrogio. Da qui parte anche la via ferrata Carlo Giorda che sale verso l’abbazia.

  • développement: 18,4 km
  • temps du parcours: 6 ore
  • dénivelé en montée: 285 m
  • dénivelé en descente: 356 m
  • difficulté: Turistico
  • départ: Avigliana 390 m slm
  • arrivée: Collegno 302 m slm

Raggiunta Piazza del Popolo e attraversato Corso Laghi, l’Antica Via di Francia prosegue pianeggiante tra i campi sino alla frazione Ferriera di Buttigliera Alta: oltrepassato il cavalcavia ferroviario, la strada decorre, in direzione est-ovest, parallela alla ferrovia e arriva alla Precettoria di Sant’Antonio di Ranverso. Il complesso ospedaliero sorse nel1188 per volere dell’ordine di Sant’Antonio di Vienne, allo scopo di assistere i pellegrini sulla Via Francigena e curare i malati di ergotismo (il “fuoco di Sant’Antonio”); sostenuto nei secoli dai Savoia, la sua conduzione passò all’Ordine Mauriziano, cui ancora oggi appartiene. Lo stile gotico, gli elementi in cotto alle finestre e alle chiavi di volta e la celebre facciata a ghimberghe ne fanno uno dei monumenti più suggestivi del Piemonte; all’interno, oltre al polittico di Defendente Ferrari, tra le campagne decorative databili tra l’XII e il XV sec. spicca l’opera pittorica di Giacomo Jaquerio: la Madonna in trono, le Storie di San Biagio, il ciclo della Passione.

Poco dopo la Precettoria, si prende una strada sterrata a sinistra che raggiunge la zona industriale sulla SS 25. Attraversata la statale in corrispondenza del semaforo, si segue la strada che costeggia la zona industriale fino ad un’ampia rotonda, in corrispondenza della quale si prende a sinistra la strada comunale di Rivoli, si passa sotto l’autostrada e subito dopo si svolta a destra costeggiando per circa 200 m l’autostrada. Si prende una sterrata a sinistra e dopo poco si svolta a destra, lungo la strada che decorre parallela alla ferrovia in direzione Alpignano. Si attraversa la ferrovia (sottopasso) e lasciata a sinistra il parco di Villa Govean, si giunge infine ad Alpignano, nella cui Chiesa di San Martino di Tours è conservato uno mirabile crocifisso ligneo dello scultore settecentesco Carlo Giuseppe Plura. La città fu colonia romana ed è citata nel Medioevo per la presenza di una importante domus hospitali sulla Strada di Francia, un tempo alle dipendenze dall'Abbazia di Novalesa; oggi è nota anche per l'Ecomuseo Sogno di luce, dedicato all'inventore della lampadina Alessandro Cruto.
Proseguendo lungo la ciclabile che costeggia la riva sinistra della Dora si raggiunge Pianezza: nella via principale sorge la Pieve di San Pietro (XII sec.) dalla caratteristica architettura romanica ma internamente affrescata nel Quattrocento da Jacquerio e la sua bottega; strettamente legata al percorso francigeno è la Chiesa di Santa Maria della Stella, dalla quattrocentesca e ricca decorazione ad affresco. Il nucleo fortificato del ricetto, profondamente trasformato o inglobato nel centro storico, è visibile solo in parte ma spicca ancora la medievale Torre del Ricetto, ora torre civica. Il percorso da Pianezza prosegue parrallelamente alla Dora lungo la ciclabile in direzione di Collegno; attraversate dapprima l’autostrada e poi la Dora si giunge in breve alla Certosa di Collegno.

  • développement: 24,4 km
  • temps du parcours: 7 ore
  • dénivelé en montée: 405 m
  • dénivelé en descente: 1995 m
  • difficulté: Touristique
  • départ: Colle del Moncenisio 2097 m slm
  • arrivée: Susa 506 m slm

Col du Montcenis - Moncenisio

Franchi le Col du Mont-Cenis et après avoir laissé derrière soi le lac, les lacets de la Gran Scala et la Plaine de San Nicolao, après les vestiges du tunnel du chemin de fer Fell, au ricovero 4 on prend la séculaire Route Royale, un chemin muletier qui conduit au caractéristique bourg alpin de Moncenisio. Connu dans le passé comme Ferrera, le bourg se développa grâce à son rôle stratégique d’étape obligée le long de la voie: le parcours de l’écomusée et l’Eglise San Giorgio permettent d’approfondir son histoire au service du col.

Moncenisio - Novalesa (6,9 km)

Légèrement plus en aval on reprend la Route Royale qui descend jusqu’à Novalesa : çà et là le paysage boisé du Val Cenischia s’ouvre sur les splendides gorges et les cascades du torrent du même nom. En parcourant la Via Maestra, au pavage caractéristique, on observe les témoignages de son passé historique de lieu de halte et de transit vers le Col du Mont-Cenis : l’architecture intérieure et les fresques des emblèmes héraldiques des vieilles auberges ; l’Eglise Santo Stefano, avec sa riche collection de tableaux donnés par Napoléon et le chef-d’oeuvre d’orfèvrerie de l’Urne de Sant’Eldrado ; le Musée d’Art Religieux Alpin et le Musée Ethnographique de Vie Montagnarde. Passée l’agglomération, on doit prendre obligatoirement la déviation qui va à l’Abbaye de Novalesa, dédiée aux saints Pierre et André, une des plus anciennes fondations monastiques bénédictines de l’arc alpin (726 ap. J.-C.) : dans son parc on trouve quelques chapelles champêtres d’une rare beauté, comme Sant’Eldrado (XIIe). Une partie du complexe abbatial abrite le Musée Archéologique.

Novalesa - Venaus (3,9 km)

De Novalesa, l’itinéraire continue sur la route carrossable jusqu’à Venaus, avec son Eglise San Biagio. Le bourg est connu pour la traditionnelle Danse des Epées et des Spadonari (porte-glaive), une tradition pré-chrétienne qui a lieu en février : le couvre-chef orné de fleurs multicolores et la gestuelle sont liés aux rites hivernaux pour favoriser l’arrivée du printemps.

Venaus - Mompantero (3,2 km)

Une jolie route secondaire délimitée par des murets de pierre sèche va jusqu’au hameau San Giuseppe de Mompantero, au pied du mont Rocciamelone, en traversant des prés et des vignobles. L’agglomération de Mompantero est dominée par le moderne Sanctuaire de la Madonna del Rocciamelone, érigé près de l’ancien chemin muletier conduisant à la cime sacrée par excellence du Valle di Susa (3538 m), vénérée dès l’époque celtique : en 1358 Bonifacio Roero d’Asti s’y rendit et y plaça le précieux Triptyque du Rocciamelone, et en 1899 une statue en bronze de la Vierge fut hissée sur le sommet.

Mompantero - Susa (1,3 km)

De San Giuseppe, une route secondaire carrossable conduit au lieu-dit Passeggeri, légèrement en amont de Susa, et converge sur celle qui vient du Montgenèvre, débouchant sur l’historique Piazza Savoia. La ville, riche de témoignages romains et médiévaux, fut fondée à la confluence des deux axes routiers qui conduisaient d’un côté aux cols les plus importants vers la France, de l’autre vers Torino: une position stratégique qui en fit dès l’antiquité un point de référence pour toute la vallée. L’histoire millénaire de Susa se lit dans d’importants vestiges comme l’Arc d’Auguste, l’arène romaine, les murs d’enceinte, la Porta Savoia, les fouilles archéologiques et le Château, résidence de la comtesse Adelaïde de Torino, épouse d’Odon de Savoie-Maurienne. Un complexe architectural stratifié dans le temps nous a légué la Cathédrale San Giusto et l’imposant beffroi à la flèche octogonale élancée : à partir de 1029 - année de fondation de l’abbaye bénédictine – des campagnes de décoration se sont succédé jusqu’aux interventions gothiques et néogothiques entre le XIIIe et le XIXe.
L’extérieur révèle L’entrée du Christ à Jérusalem (XVe, attribué aux Serra de Pinerolo) et les Médaillons des Saints et prophètes ; des toiles précieuses, de riches autels et le choeur en bois du XIVe embellissent l’intérieur. Non loin de là se dressait le Prieuré de Santa Maria Maggiore, la plus vieille église baptismale du Valle di Susa, dont est resté le campanile roman ; comme autres témoignages du patrimoine religieux de Susa on a en outre l’Eglise et le Couvent de San Francesco, fondé selon la tradition par Saint-François-d’Assise lui-même à l’occasion de son passage en 1214. Sur la rive gauche de la Dora Riparia, enfin, on trouve la baroque Eglise de la Madonna della Pace, ou Eglise du Pont, dont les locaux contigus accueillent le Musée Diocésain d’Art Sacré avec des collections importantes : le Trésor de la Cathédrale San Giusto, le Trésor de l’Eglise du Pont, les Pièces d’orfèvrerie, la Statuaire et les Textiles.

  • développement: 18,4 km
  • temps du parcours: 7 ore
  • dénivelé en montée: 785 m
  • dénivelé en descente: 1082 m
  • difficulté: E
  • départ: Colle del Monginevro 1793 m slm
  • arrivée: Oulx 1082 m slm

Col du Montgenèvre - Clavière (2,4 km)

C’est par le Col du Montgenèvre, mons Matronae dans l’antiquité romaine, qu’au cours de l’histoire on est toujours passés de France en Italie : après avoir quitté Montgenèvre, à la borne indiquant 2010 km pour Saint-Jacques-de-Compostelle et 914 km pour Roma, on entre dans le Valle di Susa en traversant Clavière, localité touristique et station de sports d’hiver du domaine Vialattea, que surplombe l’imposant mont Chaberton.

Clavière - Cesana torinese (5,1 km)

Le sentier balisé se déroule dans le spectacle envoûtant des Gorges de San Gervasio (que l’on peut traverser également sur le spectaculaire Pont Himalayen), en suivant le lit du torrent jusqu’à la route goudronnée, légèrement en amont de Cesana Torinese. On traverse le centre du bourg alpin jusqu’à l’Eglise San Giovanni Battista qui domine l’agglomération, caractérisée par un campanile majestueux de style roman dauphinois et, à l’intérieur, par un plafond en bois en caissons richement décoré, qui remonte à 1678. L’itinéraire continue sur une route non goudronnée en amont de la route nationale et qui court parallèlement à celle-ci, avant d’atteindre les hameaux caractéristiques Mollieres et Solomiac.

Cesana torinese - Oulx (13, 4 km)

Après une brève partie sur la route nationale, à partir du croisement pour Fenils, on peut s’engager sur une autre route non goudronnée, qui porte au carrefour de Amazas. De là, en évitant de croiser l’autoroute, on monte vers la localité San Marco, et on descend jusqu’à l’Eglise Santa Maria Assunta qui, avec la Tour Dauphinoise (XVe), domine l’agglomération de Oulx. Autrefois siège de la Prévôté de San Lorenzo (XIe), ce bourg devint un des principaux sièges des Escartons, une forme administrative autonome du territoire, rappelée encore aujourd’hui par la Fiera Franca (Foire Franche), la plus ancienne du Valle di Susa, concédée en 1494 par le roi de France en dédommagement du passage des armées.

Oulx - Salbertrand (7,2 km)

L’itinéraire continue sur la route goudronnée et dépasse le hameau Gad, puis on suit les indications pour le Sentier des Francs (itinéraire de randonnée de montagne qui mène à la Sacra di San Michele) jusqu’à l’embranchement pour Salbertrand : ce village est le siège du Parc Naturel Gran Bosco, un des plus vastes bois de sapins blancs d’Europe, et de l’Ecomusée Colombano Romean, qui prévoit dans ses parcours la visite des splendides fresques du XVIe de l’Eglise San Giovanni Battista et de la Chapelle San Cristoforo dans le hameau Oulme.

Salbertrand - Exilles (6,2 km)

En continuant sur le Sentier des Francs, on arrive au hameau Sapè, d’où l’on dévie pour descendre à Exilles, un bourg caractérisé par son architecture en pierre et en bois parfaitement préservée, sous l’imposant Fort (XIIe). Sur la place centrale se dressent le beffroi roman et l’Eglise San Pietro Apostolo, avec un riche maître-autel de 1681 ; il faut mentionner également l’intéressante petite Chapelle San Rocco à la sortie du bourg, peut-être le fruit du remaniement d’un édifice préexistant.

Exilles - Chiomonte (7,5 km)

L’itinéraire continue le long du Fort, en descendant une partie de la rampe orientale d’accès, puis il gagne l’ancien tracé qui mène à la traversée de la Dora Riparia. Au loin, sur la gauche, on aperçoit le vieux pont et le nouveau, très haut, qui franchissent les Gorges de la Dora : peu après, en retournant un peu en arrière, on touche la rive gauche de la rivière. Suivent une partie plate et une belle descente à travers les vignobles en terrasses d’Avanà, zone de production d’un vin issu d’un cépage autochtone récemment redécouvert et valorisé : aujourd’hui cette section se caractérise par la coexistence hardie entre une civilisation quasiment disparue et les viaducs aériens de l’autoroute moderne du Frejus.
On arrive ainsi à Chiomonte, anciennement résidence d’été de l’Evêque de Pinerolo : la vieille ville est extraordinaire, un petit joyau de cours intérieures, arcades, venelles et anciennes demeures patriciennes comme la Maison Ronsil et le Palais Levis, qui abrite la pinacothèque municipale ; la Chapelle Sainte - Catherine, autrefois dédiée à saint Jean-Baptiste, est ce qui reste de l’hôpital de l’ordre des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem : la décoration intérieure est d’époque baroque, mais elle contient des fresques fragmentaires du XIVe siècle, tandis que l’extérieur présente des ornements en arcatures et un portail polylobé (XIIIe siècle). L’Eglise paroissiale Notre-Dame de l’Assomption, flanquée d’un majestueux campanile dans le style roman dauphinois, présente un élégant mobilier en bois typique du baroque alpin, comme le choeur et le siège pastoral, des oeuvres de Jacques Jesse d’Embrun, la porte principale d’Eymon Lord, le retable avec des colonnes torses de l’autel du Rosaire (1682) de Cheffrey Faure. Dans la rue centrale les randonneurs trouvent une splendide fontaine en pierre de 1544, où ils pourront reconstituer à ses quatre jets leurs provisions en eau, très fraîche, pour le reste de la marche, car jusqu’à Susa ils ne rencontreront plus d’autres possibilités de se désaltérer.

Chiomonte - Susa (7,2 km)

Sortis de Chiomonte, on côtoie sur environ 800 m la route nationale sur parcours protégé, que l’on quittera à la pancarte « Strada del Plans ». On prend à gauche en progressant sur des chemins en terre et des sentiers, des prés et des bois, vers les Gorges de la Dora que l’on aperçoit dans l’épaisse végétation. Le tracé profondes continue de descendre en pente constante, interrompue par quelques courtes remontées, et s’approche des parois rocheuses des Gorges, au-dessus desquelles, sur le versant opposé, on distingue les bourgades de Giaglione qui se profilent contre le ciel et le mont Rocciamelone.
Maintenant, après avoir traversé le territoire de Gravere, le sentier descend doucement dans le bois, dévoilant ici et là le pavage de la probable Route des Gaules qui conduit à l’inégalable entrée dans Susa par l’élégant Arc d’Auguste (an 8 avant J.-C.), à côté des vestiges de l’aqueduc romain (IIIe siècle après J.-C.) réalisé sur les pierres d’un autel celtique. Dans cette section une fontaine à l’eau très fraîche même l’été, constitue un important point d’approvisionnement pour les randonneurs qui vont en direction de la France. Un peu plus bas se dresse la majestueuse Porte de Savoie, sur les murs médiévaux à l’ouest de la ville, d’où partait la route qui allait vers « les Gaules ».

 
  • développement: 27,2 km
  • temps du parcours: 10 ore
  • dénivelé en montée: 537 m
  • dénivelé en descente: 665 m
  • difficulté: Touristique
  • départ: Susa 500 m slm
  • arrivée: Chiusa San Michele 378 m slm

Lasciate alle spalle le vestigia romane e medioevali di Susa dalla stazione ferroviaria si procede in direzione di Urbiano, frazione di Mompantero: antico insediamento testimoniato dai resti di un acquedotto romano, è noto per il rito ancestrale del 31 gennaio detto Fora l’ours!, durante il quale si celebra l’imminente uscita dall’inverno con la cattura dell’orso risvegliatosi dal letargo. Il percorso prosegue verso San Giuliano e Chiodo, frazioni di Susa, attraversando cascine e prati coltivati, sino a raggiungere le prime abitazioni di Foresto -Bussoleno e la Cappella della Madonna delle Grazie o della Posta, con affreschi quattrocentesci sulla vita della Vergine, attribuiti al tolosano Anthoyne de Lhonye. Una breve deviazione conduce alla Riserva Naturale dell’Orrido di Foresto, una suggestiva gorgia scavata dal millenario passaggio dell’acqua. Proseguendo lungo l’Antica Strada di Foresto si oltrepassa la stazione ferroviaria e si raggiunge il ponte sulla Dora Riparia che immette nel borgo medioevale dove si incontrano alcune abitazioni che ispirarono il D’Andrade per il Borgo Medioevale di Torino: Palazzo Allais, Casa Amprimo, detta anche Locanda della Croce Bianca, e Casa Aschieri. La Parrocchiale di Santa Maria Assunta (XII sec.), affiancata dal campanile romanico testimonia la riedificazione settecentesca a opera dell’architetto lorense De Willencourt.

Lasciando l’abitato di Bussoleno, si attraversa la SS 24 in corrispondenza dell’ampia rotonda nei pressi del cimitero, per proseguire sulla via Rivoiretta, che risale gradualmente in direzione sud est attraverso l’ampia fascia di coltivi che si frappone tra la piana della Dora e il massiccio dell’Orsiera.

Giunti ad incrociare la galleria autostradale, si svolta a sinistra su una sterrata che segue il percorso della galleria; dopo 300 m si gira a destra su strada Roncaglie, che si percorre superando in sequenza le borgate Roncaglie, Balma, Martinetti-Viglietti. Attraversata quest’ultima si prosegue , a mezza costa, per circa 2,5 km su sterrato in mezzo al bosco di castagneti dove si coltivano i pregiati Marroni IGP Valsusa. Il cammino si sovrappone al Sentiero della Pietra e del Castagno ed è anche parte del tracciato della Via Francigena Marathon. Al termine del bosco si costeggiano ampi coltivi e fronti di cava di gneiss, una delle principali attività delle comunità locali fino a 40 anni fa, fino ad incrociare la strada che da Villar Focchiardo conduce alla Borgata Banda. Qui un’antica abbazia certosina, grangia dipendente della più nota Certosa di Montebendetto (XIV sec.), sorprende con i suoi due chiostri, ora in restauro. Poco prima di quest’ultima si prende a sx la strada del Parore che in ripida discesa raggiunge il torrente Gravio (prestare attenzione alla difficoltà della salita se fatta in senso opposto ovvero in direzione di Santiago), attraversato il quale si giunge a Villar Focchiardo con la sua imponente e barocca parrocchiale di Santa Maria Assunta.

Da Villar Focchiardo, si oltrepassa la frazione Comba e si segue l’Antica Strada di Francia fino a Sant’Antonino di Susa. La piazza principale è dominata dall’imponente facciata della Parrocchiale di Sant’Antonino martire, una delle più antiche chiese della valle e sede dei canonici ospitalieri di Sant’Antonino della Valle Nobilense: la struttura architettonica è arricchita da lacerti pittorici trecenteschi. Proseguendo lungo la stessa via il cammino conduce a Vaie, noto per la produzione tipica del canestrello, biscotto fragrante cotto su appositi ferri a tenaglia. Un interessante percorso archeologico e naturalistico conduce al Santuario di San Pancrazio (XI sec.) e si conclude al Museo Laboratorio della Preistoria. La strada pianeggiante porta a Chiusa San Michele, nome evocativo dei resti delle Chiuse Longobarde, teatro di scontro fra Carlo Magno e Desiderio, e alla dipendenza dalla Sacra di San Michele, che domina il paese dal monte Pirchiriano. A destra della settecentesca Parrocchiale di San Pietro apostolo, si snoda la storica e ripida mulattiera che raggiunge l’imponente Sacra di San Michele monumento simbolo del Piemonte, e una delle più importanti architetture romaniche europee e mèta secolare di pellegrinaggio internazionale

  • développement: 16 km
  • temps du parcours: 5 ore 30 minuti
  • dénivelé en montée: 235 m
  • dénivelé en descente: 297 m
  • difficulté: Touristique
  • départ: Bussoleno 442 m slm
  • arrivée: Condove 380 m slm

Bussoleno - Chianocco (Km 2,4)

La Via Francigena le long de la rive gauche de la Dora Riparia part de Bussoleno et longe la voie ferrée, jusqu'au hameau Grangia de Chianocco. Le parcours se poursuit sur une route goudronnée passant devant l'ancienne casaforte (XIIe siècle), exemple intéressant de l'architecture civile romane. Située à l'entrée de la réserve de l'Orrido de Chianocco, la ville est composée de nombreux hameaux mais son cœur le plus ancien à Campoasciutto est caractérisé par le majestueux complexe fortifié du château (13ème siècle) et l'église paroissiale de San Pietro Apostolo, qui a surgi suite à l'inondation qui a détruit celle romaine, dont il ne reste que le clocher; à noter également la chapelle du cimetière de Sant’Ippolito (XIe siècle), décorée de fresques précieuses datant du XVe siècle.

Chianocco - Bruzolo (Km 2,3)

La route descend vers le hameau de Vindrolere et, traversant une zone riche en potagers, cultures, bois et vignobles, elle touche les premières maisons de Bruzolo: vous passez une ancienne forge actionnée par un système hydraulique, l'une des architectures proto-industrielles les plus complexes de la Vallée de Suse. Parmi les bâtiments remarquables figurent l'église paroissiale de San Giovanni Evangelista du XVIIIe siècle et le château (XIIIe siècle), transformés au fil du temps en une résidence noble de familles fidèles à la cour de Savoie et siège de la signature des traités de Bruzolo (1610) entre le duc de Savoie et le roi de France.

Bruzolo - San Didero (Km 2,3)

Après avoir traversé la ville, la route continue en descente en prenant à gauche la route qui longe les pentes de la montagne le long de laquelle se développe la Municipalité de San Didero: ancienne possession féodale de familles liées à la Savoie, le noyau le plus ancien s'élève autour des murs crénelés la tour massive de la casaforte, peut-être le donjon d'un château perdu; l'église paroissiale de San Desiderio, en position panoramique, était employée par le prévôt d'Oulx.

Borgone Susa - Condove (Km 6,2)

Un petit tronçon de piste cyclable parallèle à la SS24 mène à Molere, où un chemin de terre serpente à travers les prairies: le détour à gauche permet de longer la montagne sur un chemin plat jusqu'aux hameaux de Grangetta et Poisatto et à l'aire de pique-nique sur le ruisseau Gravio. Un large trottoir le long de la route nationale mène aux portes de Condove, l'un des plus grands centres de la vallée, composé de 74 villages de montagne: certains d'entre eux ont de riches témoignages artistiques tels que la chapelle San Bernardo al Laietto (1430), l'église paroissiale de San Saturnino à Mocchie et la chapelle romane de San Rocco, anciennement Santa Maria del Prato; au pied de la crête rocheuse il est possible d'admirer le château du Comte Vert: mentionné à partir du 13ème siècle. en tant que dépendance du monastère de San Giusto de Suse, il avait un rôle défensif et résidentiel.

Condove - Caprie (Km 2,7)

La route carrossable arrive ensuite à la ville de Caprie, dont le nom provient du surplomb du mont Caprasio, accessible par chemin de randonnée depuis le hameau de Celle: c'est un lieu suggestif pour la présence de la grotte ermite de San Giovanni Vincenzo, fondateur de la Sacra di San Michele, et l'église de Santa Maria Assunta, qui a une crypte avec des fresques du 10ème siècle. Le chemin principal continue sur la piste cyclable le long de la longue route droite qui mène au hameau de Novaretto: l'église paroissiale du XIXe siècle des SS. Rocco et Sebastiano offre une intéressante couleur bicolore donnée par l'alternance de bandes noires et blanches, tandis qu'à l'intérieur se distingue la riche structure à caissons de la nef centrale.

Caprie - Villar Dora (Km 6)

Après avoir passé les dernières maisons de Novaretto, la route devient un chemin de terre et longe la Collina della Seja. Pour éviter la très fréquentée SS24, un chemin facile monte jusqu'au hameau de Torre del Colle de Villar Dora, construit en 1289 à l'initiative d'Amedeo V de Savoie afin de défendre la traversée de la Dora Riparia: sur cette crête, dans une zone boisée, se dresse le Chapelle de San Pancrazio, fresque avec un cycle pictural de la fin du XVe siècle. Puis le parcours descend et traverse une route secondaire qui mène au centre historique de la ville, dominé par le majestueux château Provana: résultat de l'union de trois forts plus anciens, à partir du 13ème siècle il a été affecté par des extensions et des réinterprétations dans un style néo-gothique; non loin se trouve l'église paroissiale de SS. Vincenzo et Anastasio, partiellement reconstruite au XVIIe siècle, avec quelques meubles et peintures importants à attribuer à la commande de la famille Provana. Enfin, le musée de la préhistoire Dora Riparia mérite d'être mentionné.

Villar Dora - Almese (Km 0,7)

En continuant le long de la route principale, vous entrez dans Almese: la colonie romaine est attestée par la découverte d'une villa dans la région de Rivera, l'une des plus importantes de la construction résidentielle latine du Piémont. Le Ricetto de San Mauro, datant du 14ème siècle, est d'un grand intérêt historique. Né dans le but de défendre le bâtiment monastique préexistant, il intègre une partie des structures: le clocher est en fait transformé en tour, tandis que le corps principal devient le donjon du nouveau château, entouré de deux murs et servant d'abri.

Almese - Caselette (Km 6)

En suivant la piste cyclable qui traverse le hameau de Milanere, continuer sur une route peu fréquentée, en longeant les pentes du mont Musinè jusqu'à l'entrée de Caselette: à droite, sur un éperon rocheux, se dresse le complexe du château de Camerletto, dépendant de l'abbaye de Novalesa et construit entre les 11ème et 12ème siècles avec la fonction de grange fortifiée. Sur les pentes du Musinè, cependant, le sanctuaire de Sant’Abaco témoigne d’un culte local aux racines anciennes, évoquant le martyre et qui s’est développé vers le cinquième ou sixième siècle suite au travail d'évangélisation des populations de la vallée de Suse, jusqu'alors lié aux rites païens. La présence d'un axe routier romain est attestée, comme à Almese, par une villa rustique de l'époque impériale (I-IV siècle), située dans la région de Pian entre les fermes Malpensata et Forchetto; sur le promontoire sur lequel Caselette s'est développée se dresse le château de Cays, peut-être du 14ème siècle, affecté à plusieurs reprises par des extensions entre les 17ème et 19ème siècles. Parmi les édifices religieux, l'église paroissiale baroque de San Giorgio martire mérite d'être signalée, qui conserve des peintures des XVIIe et XVIIIe siècles. et des statues en bois du XVIIIe siècle d'une finition raffinée.

Caselette - Alpignano (Km 5,4)

La Via Francigena se poursuit vers Turin. En aval du château de Camerletto, près de la SS24, un chemin de terre mène dans les champs et les zones cultivées de la zone qui borde la Dora Riparia: également signalé comme une route cyclable, il mène avec une agréable promenade au Pont Vieux de Alpignano, en se rejoindrant au chemin venant de Sant'Antonio di Ranverso.

  • développement: 10,2 km
  • temps du parcours: 5 ore
  • dénivelé en montée: 671 m
  • dénivelé en descente: 630 m
  • difficulté: Escursionistico
  • départ: Chiusa San Michele 380 m slm
  • arrivée: Avigliana 390 m slm

A destra della settecentesca Parrocchiale di San Pietro apostolo, si snoda la storica e ripida mulattiera che raggiunge l’imponente Sacra di San Michele monumento simbolo del Piemonte, e una delle più importanti architetture romaniche europee e mèta secolare di pellegrinaggio internazionale.

Dal complesso monastico una mulattiera in discesa attraversa la frazione San Pietro e lungo gli ampi tornanti tappe della Via Crucis, giunge a Sant’Ambrogio di Torino, il cui borgo medioevale è ben leggibile nell’intatta cinta muraria, nelle torri di avvistamento (XIII sec.) e nel Castello abbaziale (XII sec.). Di notevole pregio artistico e architettonico è la Parrocchiale di San Giovanni Vincenzo, eremita fondatore della Sacra: l’impianto interno, la cupola e la facciata sono settecenteschi su progetto del Vittone, mentre il campanile, costruito forse su precedente edifico a uso militare, presenta lo stile sobrio dell’originale romanico. Il percorso prosegue attraversando la via principale di Sant’Ambrogio sino a raggiungere il Museo del Dinamitificio Nobel: interessante esempio di architettura industriale d’inizio Novecento, ha ospitato dal 1872 al 1965 la fabbrica di esplosivi più importante d’Europa. Superato il Dinamitificio la strada selciata sale verso il centro storico di Avigliana: Porta Ferrata, Casa Beato Umberto, le case medioevali di piazzetta Santa Maria accompagnano il cammino verso il cuore medioevale della città, Piazza Conte Rosso. Uno scorcio suggestivo con l’antico pozzo, gli edifici in cotto e porticati, l’ostello per i pellegrini si apre sul Castello arduinico (X sec.): dote della Comitissa Adelaide di Susa ai Savoia, divenne avamposto delle ambizioni della dinastia sul torinese e infine smantellato dai francesi nel 1690. La Parrocchiale di San Giovanni (XIII sec.) conserva le più importanti tele cinquecentesche del pittore Defendente Ferrari; nei pressi della chiesa è inoltre possibile osservare la Torre dell’orologio: nel 1330 vi fu collocato il primo orologio pubblico del Piemonte. Tra gli edifici sacri di Avigliana si segnalano il seicentesco Santuario della Madonna dei Laghi, costruito sul luogo dove sorgeva un pilone votivo mèta di pellegrinaggio già dal XIV sec.; la Chiesa di San Pietro (XII sec.) con l’affascinante stratificazione di affreschi databili tra l’XI e il XV sec.; la Chiesa di Santa Maria Maggiore, di impianto romanico con modifiche in chiave gotica del XIV sec. Il cammino prosegue tra i vicoli medioevali del centro storico nei pressi del Palazzo del Beato Umberto, costruito in seguito a un lascito del 1347 e sede dell’antico Ospedale, in cui venivano ospitati i pellegrini che transitavano sulla Via Francigena.

Almese Le château (ricetto) de San Mauro
Almese Villa Romaine
Avigliana Château
Avigliana Eglise de S. Maria Maggiore in Borgo Vecchio
Avigliana Eglise de San Giovanni
Avigliana Eglise de San Pietro
Avigliana Dinamitificio Nobel
Avigliana Parc naturel Lacs de Avigliana - Parcs Alpes Cottiennes
Avigliana Statio ad Fines
Borgone Susa Chapelle de San Valeriano
Borgone Susa Maometto
Bussoleno Chapelle de la Madonna delle Grazie à Foresto
Bussoleno Parc Naturel Orsiera Rocciavré
Bussoleno ZSC Oasis Xérothermiques de Chianocco et Foresto
Buttigliera Alta commanderie de Saint Antoine de Ranverso
Caselette Villa Rustica
Chiomonte Chapelle de Sant'Andrea des Ramats
Chiusa San Michele Chapelle de San Giuseppe
Chiusa San Michele Les Chiuse
Condove Château du Comte Vert
Condove Eglise de San Rocco
Exilles Fort
Giaglione Chapelle de Santo Stefano
Giaglione Musée d'Art Religieux Alpin
Moncenisio Ecomusée Terres Frontalières
Novalesa Abbaye bénédictine de SS. Pietro et Andrea
Novalesa Musée Archéologique de l'Abbaye
Novalesa Musée d'Art Religieux Alpin
Novalesa Musée ethnographique de la vie en montagne en Vallée Cenischia
Oulx Tour des Dauphins
Salbertrand Chapelle de l'Annonciation à Oulme
Salbertrand Eglise paroissiale de San Giovanni Battista
Salbertrand Ecomusée Colomban Romean
Salbertrand Parc Naturel du Grand Bosco
San Giorio di Susa Chapelle de San Lorenzo
Sant'Ambrogio di Torino Château abbatial
Sant'Ambrogio di Torino Sacra di San Michele
Susa Domaines archéologiques
Susa Cathédrale de Saint Juste
Susa Couvent de Saint François
Susa Musée Diocésain d'Art Sacré
Vaie Musée Laboratoire de la Préhistoire

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